Suite aux déclarations douteuses des douaniers américains à notre entrée dans le pays, notre traversée des douanes mexicaines s'est très bien déroulée. Rapide, de façon concise et même en obtenant de l'aide des policiers, nous avons traversé comme un charme. L'état des routes est vraiment meilleur que ce que nous attendions mais pour cela, il faut payer plusieurs péages. Nous décidons alors de nous rendre directement à Quérétaro au cours de la première journée, ce qui signifie un peu plus de 8h de route. Là, nous pouvons relaxer quelques jours dans la famille d'un de mes amis qui y habite. Petites bières de micro-brasserie, premier changement d'huile, promenade en longboard... Après 2 jours, nous quittons donc pour Xalapa, où nous voulions fêter la fête des Morts. À notre grand désarroi, on arrive tard et il ne se passe pas grand chose. On décide de se stationner près d'un parc et d'y passer la nuit. Notre destination suivante, San Pedro de las Casas, se révèle un bien meilleur endroit pour fêter cette fête mythique. Nous nous promenons alors au travers des enfants et des adultes déguisés, nous voyons aussi une parade de motos avec des masques de la mort et nous buvons de la tequila tout en mangeant des supers bons tacos. C'est une belle dernière soirée au Mexique.



En se dirigeant vers notre troisième pays, le Guatemala, nous embarquons sur le pouce deux filles russes qui comptent faire à peu près le même trajet que nous mais à pied. Tout est cool jusqu'à ce qu'on remarque un défaut considérable dans la suspension arrière de Road Runner... Il faut dire que les innombrables dos d'ânes du Mexique ne l'aide sûrement pas! Nous continuons donc et rentrons au GUatemala. Le premier village dans lequel on passe est très dense et animé, ça parait qu'on change de pays! On est un peu fatigués à cause des formalités de la douane qui semblent perdurer éternellement. Changement de direction, on décide d'accompagner les filles jusque dans un petit village au lac Atitlán. Ce qui s'est passé ensuite a failli mettre fin à notre voyage. Après avoir roulé près de 10 heures (incluant le passage à la douane), on se rend compte que le chemin menant au village où nous nous rendons s'est effondré!!! Pas d'avertissement, pas d'affichage, rien pour nous préparer à cette route, qui est de loin la plus dangereuse que nous avons emprunté de notre vie. Après avoir presque resté pris dans les débris d'éboulements, nous devons rebrousser chemin pour finalement arriver à Panajachel où nous payons pour un hôtel, presque essentiel pour nous reposer après cette péripétie.



Il s'est avéré que le lac Atitlán est un endroit merveilleux pour rester pris! Nous apportons Road Runner dans un petit garage où on nous dit qu'il faut commander et remplacer les amortisseurs arrière. Cela prendra 3 jours. On prend donc un bateau pour traverser à San Pedro Laguna, un merveilleux village de l'autre côté du lac. Cette soirée-là, nous avons la chance d'avoir un bon wi-fi et de pouvoir voir GSP triompher sur Bisping. Au cours des jours suivants, nous nous promenons beaucoup dans ce petit village touristique. Malgré cette présence importante d'étrangers, la place garde son charme et nous séduit. Nous avons rencontré des québécois, échangé avec d'autres personnes d'un peu partout, découvert de nouvelles sortes de nourriture et d'alcool et surtout, nous avons pu relaxer. Malgré

notre bon temps au lac Atitlán, nous devons repartir et poursuivre notre route. En sortant du ''siphon'' que créé ce lac et dans lequel nous avons été attiré, nous devons emprunter une autre route très difficile puisque que les routes principales sont bloquées par des manifestants. Ce n'est pas sans peine que nous réussissons à finalement quitter cet endroit idyllique pour se rendre à Guatemala City, où nous allons vérifier au garage Toyota si tout est correct avec le camion. Nous dormons près de la ville, sur le terrain d'un hôtel que possède des Suisses et où les voyageurs en camper comme nous peuvent dormir gratuitement. Le lendemain matin, rassurés du bon déroulement du voyage malgré les problèmes que nous avons vécus, nous nous dirigeons vers le Honduras...