À notre entrée au Chili, j'ai été surpris de constater que c'est la douane où nous avons étions le plus fouillés du voyage. Étonnement, j'ai pu faire entrer de la feuille do coca sans problème mais on m'a retiré un sac de lentilles.. La raison est que dû à la géographie particulière du Chili, ce pays se trouve isolé de la migration des insectes et des maladies qu'ils peuvent transporter (au nord par le désert, à l'ouest par l'océan, à l'est par la chaîne de montagnes des Andes et au sud par le froid de la Patagonie). Ainsi, les douaniers sont très prudents sur le contrôle d'entrée de denrées à risque de contamination. Globalement, notre séjour dans le désert de l'Atacama fut très relaxant. Mis à part le fait que nous avons fait beaucoup de route, nous nous sommes reposés sur des superbes plages coincées d'un côté par le désert et de l'autre par l'océan Pacifique. La route était très belle (et le paysage était surtout très vide), ce qui nous a permis de rouler rapidement et efficacement pour faire les quelques 2000 kilomètres qui nous séparaient de la frontière à la capitale, Santiago, d'où Dominic allait regagner le Québec une semaine plus tard.


Une activité que nous avons fait dans nos premiers jours était la visite d'un village abandonné où on exploitait le nitrate au début des années 1900. Tout le village a été conservé et chaque maison, bâtiments, usines est comme un musée qu'on est libre d'explorer. C'était très intéressant et nous avons vagabondé dans ce vestige du passé pendant plus de 4 heures, recréant l'histoire des paysans de ce village de façon humoristique.


Nous avons ensuite fait un détour pour nous rendre à San Pedro de Atacama, une petite ville dans le désert encerclée d'attractions naturelles commes des déserts de sel, des vallées lunaires, des geysers, des volcans surplombant le paysage, de l'observation astronomique et des expéditions dans le désert. Comme toutes ces activités sont organisées en groupe, nous sommes partis avec Road Runner dans le désert de sel, visiter une vieille lagune quasiment toute desséchée ayant cédé sa place au sel, vestige d'une ancienne mer surplombant ces terres présentement arides. Nous avons aussi profité de San Pedro pour aller se reposer dans une petite auberge tranquille.


Le reste de la route jusqu'à Santiago nous a surtout conduit à des endroits où nous avons pris du soleil, cuisiné, joué au ballon et au Nintendo, relaxé sur la plage. Ce fut un peu comme les vacances du voyage et cela a grandement fait du bien. Du milieu du désert à la plage, nous avons profité de ce moment pour faire le vide mais refaire le plein d'énergie en même temps.


Nous sommes ensuite arrivés à Santiago, où nous avons eu la chance d'être hébergés dans une famille chilienne, chez une amie que j'avais déjà accueilli chez moi au Québec dans le passé. Nous étions un peu en retrait de la ville, mais cela ne nous a pas empêché de découvrir Santiago et de s'y amuser avant le départ de Dom. La première journée, nous sommes allés dans un parc d'attractions et avons passé une journée remplies d'émotions fortes. Ce fut une très belle activité qui, encore une fois, se voulait décrocheuse. La deuxième journée, un autre ami chilien, Francisco, est venus nous rejoindre et nous avons arpenté les rues et les attractions de Santiago toute la journée avant de faire la tournée des bars et soirée et revenir aux petites heures du matin. Finalement, nous avons quitté la ville la dernière journée pour se diriger vers les montagnes où nous avons relaxé une après-midi sur le bord d'un petite rivière. Après être allé reconduire Dom, je me suis rendu compte que 3 semaines ça passe très rapidement, et ce malgré toute la distance parcourue. C'est aussi plaisant de constater qu'un vrai ami peut venir vous rejoindre à l'autre bout de la planète et vivre ces aventures avec vous. Merci pour ta visite et surtout merci pour ces 15 années d'amitié et pour toutes les autres à venir!